Le pire sans doute, dans cette affaire de pédagogie contestable, c’est que les médias se sont emparés de l’affaire pour relayer les faits sans autre forme de procès.
Aucune mise en perspective, aucun engagement éditorial pour mettre en cause ce que, comme parents à tout le moins, on trouverait inacceptable. Sauf que, justement, beaucoup de parents (dont on nous révèle qu’ils seraient plus de 45 % à espionner leurs enfants sur leur pratique web) cautionneraient peut-être cette pratique faute de s’engager personnellement dans une vraie relation de confiance.
Loys Bonod, prof de lettres du lycée Chaptal de Paris, ne s’en cache pas, « il a tendu sa Toile, a pourri le web pour piéger ses élèves et y a même pris un certain plaisir ». Sa « petite expérience amusante » a fait rougir (de honte) ses élèves, lesquels conclut-il « n’ont pas la maturité suffisante pour utiliser le numérique, une technologie dont on tirera profit à condition d’avoir formé son esprit sans elle ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire