Comme l’ont montré Descartes ainsi que le grand débat national sur l’Ecole organisé il y a une dizaine d’années par Claude Thélot, qui avait recueilli pas moins de 50 000 contributions, « le bon sens est, avec les opinions sur l’école, la chose au monde la mieux partagée ».
Au nom de leurs visions respectives sur l’école, les nombreux
ministres de l’Éducation Nationale n’ont eux-mêmes cessé, depuis 30 ans,
de secouer l’Éducation Nationale.
Pour l’un, la clé est dans l’apprentissage de la lecture. Pour
l’autre, c’est le soutien individualisé. Pour un troisième, il s’agit de
la motivation des professeurs, du nombre d’élèves par classe, du
rythme scolaire ou bien encore de la quantité de graisse disponible sur
le mammouth.
Tout y passe, donc. Mais quel est le point commun entre ces
différentes « visions » ? C’est que vraies ou fausses, elles ne sont pas
fondées. Elles ne s’appuient pas sur des faits scientifiquement prouvés mais sur des a priori, des préventions, selon le terme employé par Descartes.
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