Observer et comprendre le monde ne peut plus se faire aujourd’hui sans avoir recours à un moment ou à un autre aux outils numériques. Les chercheurs et les praticiens le savent d’autant mieux qu’ils y sont confrontés quotidiennement. Or, à nouveau, le lien avec la rationalité, rappelé à plusieurs reprises dans ce texte, semble marquer un parti-pris éducatif mais aussi philosophique, accentué par l’opposition entre science (comprendre) et technique (faire). Et pourtant il est évoqué dans ce domaine la nécessité d’éduquer à la démarche de questionnement, attribuée a priori, aux scientifiques. Il serait dommage qu’on limite cette démarche de questionnement aux seuls objets dits « scientifiques » dans le sens où l’on ne parle de science que pour les domaines de connaissance de la matière et du vivant, sans prendre en compte le domaine des « sciences humaines et sociales ».
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