Pour Pascal Balmand, cela a été, paradoxalement, l’une des « grandes chances » de sa vie. En fin de 4e , l’adolescent épris de football est aussi un élève dissipé, trop dissipé.
« Disons que je n’étais plus en mesure de continuer ma scolarité dans le public », résume-t-il dans un élégant euphémisme. Ses parents, des Bretons venus s’installer dans le Val-de-Marne, décident alors de l’inscrire dans un établissement catholique de la capitale, Saint-Michel-de-Picpus.
« J’y ai trouvé des adultes aux yeux desquels je comptais et sur lesquels je pouvais compter. Cela m’a relancé. Et m’a aussi donné l’envie, par la suite, de m’engager dans l’école catholique, l’envie de rendre un peu de ce qui m’avait été donné », confie celui qui, bien plus tard, en 2000, est devenu directeur de cet établissement. Un jalon essentiel sur la route qui l’a conduit, en 2013, à la tête du Secrétariat général de l’enseignement catholique (Sgec).
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