« Notre nation est plus divisée que nous ne le pensions » reconnaissait Hillary Clinton quelques heures après sa défaite à l’élection présidentielle américaine. Divisées et polarisées, les sociétés occidentales semblent l’être de plus en plus, et leurs élites toujours plus étonnées à chaque fois que ces divisions se manifestent dans les urnes, sur les médias sociaux ou sur les plages.
Comment le « débat démocratique », qui semble pourtant s’exercer largement et sans tabous via un large ensemble de canaux de communication au point d’en être parfois théâtralisé à l’extrême, peut-il à se point faillir à nous faire prendre conscience de l’existence de si forts courants d’opinion antagonistes et, a fortiori, nous empêcher de comprendre les raisons qui poussent nos concitoyens à penser de manières si radicalement différentes ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire