À l’orée de la Première Guerre mondiale, « plus jamais ça » semble être l’idée forte de Célestin Freinet qui l’a poussé à engager en France à partir des années 1930 un grand mouvement de refonte pédagogique. Le mouvement Freinet a compté jusqu’à 10 000 membres (lire à ce sujet l’ouvrage de Michel Barré). Les 11 et 12 novembre, un colloque international se déroulait à Paris sur le mouvement Freinet, 50 ans après la disparition de son fondateur. Quels étaient les grands principes de sa pensée ?
Plus jamais d’une école qui formate les élèves sans travailler leur émancipation. Plus jamais d’une école qui dresse au conditionnement et oublie la responsabilité. Plus jamais d’une école où chacun semble prisonnier des habitudes à reproduire et s’interdit les initiatives.
Freinet s’oppose ainsi aux écoles qui alignent les élèves, les mettent en concurrence, les asservissent sans leur apprendre à penser par eux-mêmes.
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