Le constat de l’auteur américaine Ursula K. Le Guin invite à la question en cascade : « survécu à quoi ? ». L’une des réponses venant spontanément à l’esprit est que le créatif survivant, toujours connecté à la spontanéité de son enfant intérieur, est notamment sorti indemne des formatages de l’école et de l’enseignement supérieur.
Cette école que beaucoup stigmatisent comme indifférente au développement de la coopération, de la connaissance de soi et de la créativité. L’école où la compétition figure comme la norme supérieure, celle où les étudiants passifs restent immobiles sur leur chaise, l’école qui infuse, indistinctement à tous, le sacro-saint savoir scientifique sans tenir compte ni des talents, ni des personnalités.
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