Le leadership éducatif semble peu interrogé. Les textes des ministères régulent ce qui vaut d’être appris et comment le faire. Par ailleurs, les enseignants et leurs représentants voient dans une prescription trop forte de leadership éducatif une forme d’intrusion rompant le principe d’égalité, allant à l’encontre de leur liberté pédagogique et promouvant une « norme sociale capitaliste ».
Cependant, on peut poser l’hypothèse que cette absence de questionnement fait peser un risque éthique. Le fondement des missions éducatives et formatives cèderait aujourd’hui aux forces de la marchandisation ou de la seule application de textes réglementaires des gouvernements. Ce fait renforce la lutte des places pour lesquelles les moins dotés en capitaux sociaux, économiques et identitaires sont défavorisés.

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