Les Québécois qui ont suivi les différents points de presse provinciaux et fédéraux durant la crise sanitaire du Covid-19 ont remarqué la présence systématique d’interprètes en langue de signes pour les sourds. Cette représentation essentielle n’a pas été automatique, montrant bien la sensibilité réduite du Québec à ce sujet. Après quelques interventions médiatiques, la communauté sourde et l’Association québécoise des interprètes en langues des signes (AQILS) ont fait savoir qu’il était primordial dans ce contexte d’offrir une traduction simultanée.
De plus, il a fallu travailler très fort pour adapter les messages, souvent dans un registre de langue élevé, pour tous les malentendants, y compris ceux ayant une connaissance limitée du français. Une tâche aux défis multiples qui a rappelé le manque de ce type de service pour les journaux télévisés, adresses à la nation et autres au Québec.
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