Le désir s’est exprimé sous toutes sortes de formes au fil des siècles. Des lettres coquines avec un sens caché aux émojis actuels qui, sous des abords innocents, peuvent vite s’avérer grivois. Pas étonnant que nos téléphones soient devenus une courroie pour témoigner la sexualité. Déjà dans les années 1970, le philosophe Gilles Deleuze parlait de machine désirante.
Or, pour l’artiste imprimeuse Davina Sammarcelli, les icônes salaces manquent un peu de charme et de réelle sensualité. Pour elle, la typographie peut représenter avec encore plus d’esprit les attributs féminins et masculins, ce qu’elle appelle le « pornographisme ». Une initiative dans la lignée du dadaïsme et de différents artistiques proposant des calligrammes pour exposer de la poésie.
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