À l’ère de l’informatique, nous laissons des tonnes de traces. Que ce soit sur les réseaux sociaux, par des courriels, des photos et vidéos numériques, nous existons dans du matériel qui pourrait bien subsister après notre mort. En effet, aujourd’hui, les proches des défunts se retrouvent autant avec des objets physiques que des vestiges informatiques.
Un étudiant de l’université Laval s’est intéressé pour son mémoire de maîtrise en sociologie à ce nouveau type de deuil. En effet, que font les vivants des traces et des profils de leurs êtres chers disparus ? En interrogeant quelques personnes ayant vécu cette situation, beaucoup aiment garder en partie ces dernières preuves de vie, réécoutant des vidéos pour entendre leur voix. Ils ont aussi souvent découvert des surprises plus ou moins agréables en héritant des ordinateurs, devant parfois le cacher au reste de la famille. Une réalité qui va obliger les gens à réfléchir dans leur testament à ce qui adviendra des traces numériques.
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