C’est indéniablement un évènement. Pour la première fois, le ministère de l’Éducation nationale, dans un document écrit et publié, reconnaît l’ampleur de la désobéissance pédagogique aux évaluations nationales imposées aux enseignants du primaire à partir de 2009.
Le dernier numéro de la revue Éducation et Formations (n° 86-87, mai 2015), revue trimestrielle de la DEEP (Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance) éditée par le Ministère, sous le titre « L’évaluation des acquis à l’école : principes, méthodologie, résultats » , reprend quasiment mot pour mot tous les griefs des professeurs des écoles en résistance contre ces évaluations.
Elle admet notamment que ces évaluations entretenaient la « confusion » entre évaluation diagnostique et évaluation bilan, confusion qui, selon elle, « amène une résistance jamais encore vue chez les enseignants du primaire contre des évaluations malgré une prime de 400 euros instituée pour les enseignants des niveaux concernés ».
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