Comme la présidente du Cnesco, Nathalie Mons, l’a déploré d’entrée, le phénomène est « invisible ». Certes, sur le terrain, les établissements « ghettos » sont connus. Mais il n’existe aucun appareil statistique national pour en mesurer l’ampleur. Or, les effets de la ségrégation sont nocifs : pour les élèves les plus faibles, pour le climat scolaire, pour la cohésion sociale. Qu’à cela ne tienne, le Cnesco a commandé un rapport aux chercheurs Son Thierry Ly et Arnaud Riegert et leur constat est clair : les ségrégations sociales et scolaires sont fortes dans les collèges et lycées de France, reflet de la ségrégation résidentielle et des compositions des classes.
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