Il y a tout juste un an débutait le premier confinement et, avec le confinement, le déploiement d’outils destinés à le faire respecter, à prolonger la politique sanitaire par le traçage de contacts et à permettre un basculement au « tout numérique » gardant un semblant de vie d’avant tout en restant chacun chez soi.
Implantés dans l’urgence, qu’en est-il de ces outils un an plus tard ? La crise a-t-elle servi d’accélérateur ou de révélateur d’une tendance de numérisation de fond ? Ce traçage relève-il d’une intensification de la surveillance, d’un solutionnisme diffus ou bien d’une nouvelle forme de gouvernement par la donnée ? Que signifie, dès lors, de s’y opposer ? Rencontre avec Olivier Tesquet, journaliste chez Télérama et auteur de État d’urgence technologique, paru en début d’année chez Premier Parallèle, et les membres du chantier surveillance du Mouton Numérique.
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