En 1978, lors d’une retraite dans un centre New Age, le scientifique Jon Kabat-Zinn, préalablement initié à la méditation de pleine de conscience (MPC) par un moine bouddhiste, aura une fulgurance : proposer cette approche à des patients souffrant de maladies chroniques ou de stress, pour essayer de les soulager. Il tentera ensuite de construire à rebours un corpus médical visant à valider son intuition. Malgré des milliers d’études réalisées, la totalité des méta-analyses examinant ce domaine concluent à une absence d’effet significatif, ou à un effet très modéré de la MPC, insistant sur la nécessité d’une meilleure méthodologie de recherche.
Depuis, certaines conséquences préoccupantes de la pratique de la MPC ont été signalées, conduisant à une dépersonnalisation, à des attaques de panique ou à des épisodes psychotiques. Rappelons que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a déjà fait plusieurs mises en garde s’agissant des problèmes posés par cette technique.
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