Elle semble étonnée à mesure que l'amphithéâtre de l'Université Paris 8 se remplit. Puis, c'est l'émotion qui prime dans sa voix quand Céline Alvarez prend la parole pour ouvrir ce lundi 24 août deux journées de formation qu'elle anime. Des enseignants du primaire de toute la France sont venus l'écouter, d'autres ont fait le déplacement depuis la Belgique et même le Niger.
« Je pensais que vous ne seriez qu'une vingtaine, vous êtes en fait 220 », commence-t-elle sous les applaudissements du public. Dans les rangées, les cahiers et les trousses sont ouvertes, les yeux sont brillants d'excitation et on se murmure le plaisir qu'on a à la voir "enfin", "en vrai". Céline Alvarez n'est pas une prof, c'est une "chercheuse". Les guillemets ont leur importance, la trentenaire ne travaille pas dans un laboratoire, ni même pour une université, mais elle cherche. Elle cherche des solutions pour améliorer l'école.
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