Aujourd’hui, les formateurs sont tiraillés, me semble-t-il, entre deux exigences contradictoires :
– Porter un discours qui ordonne le réel, qui rend accessible les connaissances et modélise les pratiques de référence ou les grilles de lecture de la réalité. Face à la complexité, au foisonnement d’informations auxquels les apprenants sont confrontés, cette demande de « discours ordonné », selon l’expression de Pierre Mounier, est bien présente.
– Mais dans le même temps, l’autorité de ce discours, comme de tout discours institutionnel, est contestée. Combien d’entre nous, au plus fort d’un exposé que nous espérions bref et convainquant, n’ont-ils pas été interrompus par un « j’ai vérifié sur internet et… ».
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