Parce que je suis en train de travailler à un futur dossier consacré à la formation des enseignant.e.s, mon attention s’est portée plus particulièrement ce mois-ci sur une thèse récente consacrée à la question de la réalité de la culture professionnelle commune des enseignant.e.s, et de son impact sur le travail entre professeur.e.s des écoles et des collèges. L’auteure, Virginie Volf, a travaillé au sein du laboratoire CeDS (Culture et diffusion des savoirs) à l’université de Bordeaux, où elle a confronté les injonctions à créer une culture pédagogique commune et la réalité de celle-ci, presque 30 ans après la création des Instituts de formation des maitres, dont l’objectif affiché était de créer cette culture commune, et alors que sa nécessité est encore invoquée en 2013 dans le référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation : « tous les personnels concourent à des objectifs communs et peuvent ainsi se référer à une culture commune d’une profession dont l’identité se constitue à partir de la reconnaissance de l’ensemble de ses membres ».
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