Depuis au moins la moitié du vingtième siècle, le paradigme de la ville reposait sur l'idée de nombreuses voitures circulant dans les rues. À coup de marketing, cette dernière était un synonyme de liberté individuelle et une carte sociale importante. Combien de vendeurs et de représentants ont été jugés sur le type d'automobile dans laquelle ils se présentaient? Ainsi, le véhicule a fait partie de l'identité nord-américaine et européenne. D'ailleurs, cela a inspiré d'autres pays comme la Chine qui, alors que sa classe moyenne grandissait, s'est mise à voir des flottes imposantes sur les routes. Avec la pollution qui accompagnait la multiplication d'engins brûlant des combustibles fossiles...
Parce que voilà, malgré le symbole de liberté, la voiture a un immense impact écologique. Annuellement, des millions de tonnes de dioxyde de carbone sont rejetées dans l'atmosphère avec les répercussions climatiques que nous pouvons déjà vivre. Continuer avec cette vision nous mène donc tout droit à la catastrophe. Puis est arrivée la covid-19.