L’autre jour, chez le dentiste, j’insère ma carte vitale (pas à jour, mais l’est-elle jamais ?), et le docteur voit que je suis enseignant. Il me demande ce que j’enseigne, et c’est là que j’ai eu le malheur de répondre « l’anglais ». Quel idiot j’ai été !
Ma banquière m’avait déjà posé la même question, et ça n’a pas manqué, les deux m’ont rétorqué la même chose : « Le niveau des Français en anglais est quand même vraiment faible... ». Comme un élève à qui l’on reproche quelque chose, mon premier réflexe est de me défendre avec un « Mais c’est pas ma faute ! » pas très convaincant.
Les professeurs sont en première ligne pour déplorer le niveau des élèves dans leur propre matière, on s’indigne des bases qui ne sont pas acquises, parfois on se remet en question sur son enseignement, mais trop souvent on rejette la faute sur l’élève ou l’enseignant qu’il avait l’année précédente : « Vous auriez du le voir l’année dernière ! », un classique des phrases de profs.
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