jeudi 31 octobre 2013

Peut-on encore parler d’intériorité à l’ère du numérique ?

L’image de superficialité qui est souvent associée aux usages des outils numériques accompagne l’impression, souvent exprimée, que l’humain y perdrait le sens, l’humanité, l’intériorité. Le sentiment que nous sommes entrée dans une société de flux (information) après avoir vécu dans une société de stock (marchandise) ainsi que l’accélération des transports, matériels et numériques, semblent conforter les interrogations dans ce domaine.
Lorsque dans un transport en commun on observe les comportements humains, les casques et oreillettes d’écoute de musique sont désormais complétés par les appareils nomades (téléphones et smartphone) qui semblent parfois capter et « séparer » les usagers. Les comportements d’isolement déplorés avec le développement de la musique s’enrichissent depuis les réseaux sociaux numériques en particulier, de comportements de communication, orale ou écrite, parfois effrénés.

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