Pierre Bourdieu, Jean Marie Albertini, Goery Delacote, Marie France
Kouloumdjian et Pierre Babin, Michel Alberganti, Emmanuel Davidenkoff,
quoi de commun entre eux : la perception de changements systémiques en
éducation, dont, pour les trois derniers une place prépondérante est
donnée au numérique comme levier de changement (le plus remarquable bien
que parmi d’autres).
Pour le premier, c’est deux mois avant l’explosion
de Mai 1968 que se réunit un colloque national à Amiens pour envisager
des changements en éducation, en particulier dans la formation des
maîtres et la recherche. André de Peretti, un des principaux
organisateurs de ce colloque avec André Lichnerowicz, aimait encore
récemment parlé de ce moment qui se voulait re-fondateur mais qui n’a
jamais été concrètement traduit dans les faits. Le Tsunami d’alors était
la massification scolaire. Celui d’aujourd’hui est lié à l’incapacité
du système scolaire et universitaire à accomplir ses ambitions de toujours, menacé qu’il est désormais par le numérique, ce que Emmanuel
Davidenkoff nous propose comme analyse.
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