Depuis le 3 août 2018, les téléphones portables sont interdits dans les établissements scolaires. Jusqu’à lors, les chefs d’établissement avaient la possibilité d’autoriser leur utilisation en dehors des salles de cours, sur le temps de pause des élèves. Aujourd’hui, on craint cependant que ces appareils puissent distraire les collégiens de leurs apprentissages et qu’ils ne détériorent la vie collective. On les soupçonne de donner aux adolescents un accès prématuré aux images violentes et pornographiques et on craint qu’ils n’en fassent des victimes de racket ou de cyberharcèlement, surtout avec des applications comme Snapchat, qui ne laissent pas de traces. L’attention médiatique et politique est avant tout portée sur les dérives des usages des smartphones. Toutefois, on sait peu de choses sur l’utilisation qu’en font les adolescents au quotidien. L’étude que j’ai conduite de 2016 à 2018 dans quatre collèges franciliens[+] permet de lever le voile sur ces pratiques.
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