Une observation attentive des traces et empreintes d'animaux dans la nature, un froissement de feuille ou du pli d'une branche, un sol foulé, révèlent des activités particulières. L'environnement nous parle de l'adaptation de l'animal à son milieu, de son comportement spécifique et in fine de ses apprentissages.
Il en est de même pour l'homme, dont les empreintes sont moins les ongles d'une patte dans un sol meuble et plus des indices de ses interactions et des marques de ses outils ou moyens d'écriture dans son milieu. Pourtant ce que l'homme a compris et qui est caché à l'intérieur de lui n'est pas forcément inscriptible ou visible.
Exhumer ses savoir-faire ou témoigner de sa mémoire sur ses connaissances nécessite une expression spécifique. Bien que des anthropologues dotés de caméras apprennent de nos déplacements et de nos interactions et que des ethnologues apprennent sur et avec nous en partageant des instants de vie, l'évaluation des comportements humains opère moins souvent par relevé de ses pas sur l'asphalte urbain que par l'organisation d'évaluations formelles.
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