Un comble pour celles qui sont censées fournir aux entreprises les futurs moteurs de leur changement.
Le tsunami digital effleure à peine de quelques vaguelettes timides les campus. Le constat d’un expert du sujet est aussi accablant que terrible. La modernité des savoirs les plus aiguisés, qui doit colorer de façon dominante les enseignements supérieurs, du côté des grandes écoles d’ingénieurs et de gestion, est encore bien faiblarde. C’est pourtant une triple révolution que ces institutions doivent opérer pour garder une place à l’avant-garde des connaissances indispensables aux entreprises :
1/ Une refonte de leur pédagogie grâce aux atouts des nouvelles technologies : Mooc, réseaux sociaux, big data, etc.
2/ Une transformation de leur organisation interne, hier structurée en grandes disciplines-silos.
3/ Une amélioration de leurs contenus afin de répondre aux besoins nouveaux des entreprises. À ce prix, leurs diplômés pourront véritablement jouer le rôle d’agents du changement efficaces dans ces organisations.
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