vendredi 30 août 2013

Ce que le joueur d’échecs d’Edgar Poe nous apprend sur la révolution numérique

Dans sa nouvelle consacrée à l’automate joueur d’échecs de Maelzel, Edgar Poe conclut à l’impossibilité qu’une machine puisse jouer aux échecs et, partant, à la nécessité d’une présence humaine (un nain) cachée dans la machine. Les arguments qu’il emploie semblent irréfutables et pourtant, nous savons aujourd’hui qu’ils sont totalement erronés : l’ordinateur joue aux échecs sans intervention humaine et bat n’importe quel joueur, y compris le champion du monde  comme l’a montré Deep Blue il y a une quinzaine d’années.

Il est intéressant d’analyser l’origine des erreurs d’Edgar Poe car elles nous aident à comprendre, de façon très fine, en quoi consiste exactement la révolution numérique.

Hype(r)olds un atelier hype pour seniors connectés

Le 30 mai dernier avait lieu le premier colloque Senior, et alors ? sur le campus de Microsoft à Issy Les Moulineaux.
Sociologues, chercheurs, acteurs sociaux et représentants de grandes institutions se sont réunis autour de l’idée du numérique au service de l’intégration, de l’autonomie et du travail des seniors. Le nombre de personnes âgées est en augmentation et le numérique peut-être un levier pour répondre aux enjeux du vieillissement de la population.
La preuve par l'exemple avec le premier épisode autour de la journée consacrée à la présentation d’Albertine Meunier venue expliquer en quoi consistait Hyper(s)Olds.

jeudi 29 août 2013

Cartographie des MOOC français et 2 guides pour concevoir un MOOC

Une cartographie des MOOC Français est actuellement en cours avec ajout en mode collaboratif ; cette approche de l’apprendre qui consiste à mettre en place un cours en ligne ouvert et massif.
Elle indique des MOOC terminés, des MOOC certificatifs avec date de début de cours prévue et différents projets de MOOC en France.

Six outils pour faire vivre les biens communs, par Pablo Servigne

Nous reproduisons ici un article paru initialement dans la revue du projet (belge) Barricade, avec l’aimable autorisation de son auteur (« bien sûr, tu peux reprendre l’article, c’est de l’éducation populaire, on reçoit des subventions pour écrire cela, et plus il y a de diffusion mieux c’est »).

Parce que le logiciel libre fait partie des biens communs. Parce que ces outils sont autant d’obstacles à lever pour une plus grande participation de tous.

Nouveau système d’évaluation en ligne “Je Lève La Main”: les fonctionnalités collaboratives (4)

Partage collaboratif des quiz

Les quiz disponibles dans Je Leve La Main sont disponibles en partage pour tous les professeurs, le partage sous licence libre « Creative Commons » des questions étant encouragé. Comme ils sont disponibles à tout moment dans le nuage, les professeurs peuvent réutiliser les meilleurs quiz et les poser à leurs propres élèves.

Les données obtenues sur de tels quiz, qui ont pu être posés à des élèves en situation très différente (niveau scolaire, aptitudes, origine sociale, lieu géographique) peuvent être utilisées de façon beaucoup plus profitable et intéressante que les données récoltées par les boîtiers de vote traditionnels, qui sont de nature uniquement « locale » et « limitées dans le temps ».

Les faux-semblants de l’emploi dans le numérique

Tribune : Le numérique lave-t-il plus blanc que blanc et n’est-il pas aussi un fléau pour l’emploi et l’économie française ? C’est la question que se pose le spécialiste du numérique, Olivier Ezratty.
Et le bilan n’est finalement pas aussi idyllique que l’industrie du secteur le laisse parfois penser.

"2013, l’année MOOC", la chronique d'Emmanuel Davidenkoff

L’histoire retiendra peut-être 2013 comme l’année où l’éducation a commencé sa bascule vers de nouveaux modèles pédagogiques et économiques, portés par le numérique.

Le métier d’enseignant

Enseignants confirmés ou débutants, professeurs des écoles, de collège, de lycée, de l’enseignement supérieur, tous expriment le sentiment que le métier change. Certains le vivent avec malaise, d’autres comme un défi à relever, dans bien des domaines :
- Une autorité à construire chaque jour auprès de jeunes « e-conditionnés » ?
- Des responsabilités et des tâches nouvelles qui prennent le pas sur la transmission de la discipline ?
- Des parents qui demandent des comptes ?
- Des prescriptions officielles accumulées en mille-feuilles indigestes ?
- Une société dont la crise pèse sur le rôle social des enseignants ?

Les députés votent la priorité au logiciel libre dans l'Enseignement supérieur

Après le Sénat, l'Assemblée nationale vient à son tour d'adopter le projet de loi sur l'enseignement supérieur. Pour la première fois, un texte législatif accorde une priorité au logiciel libre.



Télécollaboration et compétence interculturelle

Cet article passe en revue des études sur les relations entre les interactions en ligne dans des projets de télécollaboration et le développement de la compétence communicative interculturelle.
Ces études montrent quelles sont les caractéristiques de l’engagement des apprenants et comment les échanges et les conflits d’opinions peuvent servir l’apprentissage. Des dérives sont également présentées, ainsi que des propositions pour les éviter.

mercredi 28 août 2013

Éducation au numérique : gare aux lobbys obscurantistes !

Depuis qu’au ministère de l’éducation nationale, on a eu l’idée lumineuse d’envisager, peut-être — attendez ! on va d’abord voir dans les vingt collèges pilotes si ça marche ! — de se lancer dans l’enseignement et la formation au numérique et par le numérique, les décideurs sont pris dans le feu nourri et croisé des lobbys et des marchands (ce sont parfois les mêmes) !

Principes internationaux pour le respect des droits humains dans la surveillance des communications

Alors que se développent les technologies qui leur permettent de surveiller les communications, les États ne parviennent pas à garantir que les lois et réglementations relatives à la surveillance des communications respectent les droits humains et protègent efficacement la vie privée et la liberté d’expression (Ndt : le choix de traduire human rights par « droits humains » - plutôt que « droits de l’homme » - repose sur le choix délibéré de ne pas perpétuer une exception française sujette à caution.).
Ce document tente d’expliquer comment le droit international des droits humains doit s’appliquer à l’environnement numérique actuel, à un moment où les technologies et les méthodes de surveillance des communications se généralisent et se raffinent. Ces principes peuvent servir de guide aux organisations citoyennes, aux entreprises et aux États qui cherchent à évaluer si des lois et des pratiques de surveillance, actuelles ou en discussion, sont en conformité avec les droits humains.

Ces principes sont le fruit d’une consultation globale d’organisations citoyennes, d’entreprises et d’experts internationaux sur les aspects juridiques, politiques et technologiques de la surveillance des communications.

Les CDI et l'ère du numérique

« Ce qui a le plus changé au cours des vingt dernières années concerne deux points essentiels qui remettent en cause le CDI : la dématérialisation/délocalisation, la complexification ».

Bruno Devauchelle revient sur le rôle pionnier des CDI dans l'informatisation. La montée en puissance de la numérisation et des réseaux remet en question le rôle des CDI.
« Le numérique apporte de l'incertain de l'inattendu, de l'inconnu dans un univers, le monde scolaire, qui par définition tente de s'y opposer. Les professeurs documentalistes sont désormais en première ligne face aux jeunes ».

Biens Communs Numériques : actionner les leviers d’une pensée politique dans la recherche universitaire.

En 2013-2014, le Master Recherche en sciences de l’information et de la communication de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense consacrera l’un de ses axes à la question des biens communs numériques.
Dans un contexte où information et savoir connaissent une numérisation croissante, au moment où les institutions se saisissent progressivement des questions liées à l’open data, cette nouvelle filière est la première formation universitaire Infocom à mettre en avant cette problématique. Coordonnée par Louise Merzeau et Michel Arnaud, elle visera à donner une assise théorique et scientifique aux actions et discussions actuellement menées autour de la question des biens communs.

En rencontrant Louise Merzeau, nous avons souhaité revenir sur le contexte politique et économique dans lequel s’inscrit cette initiative, et analyser les enjeux qu’induit un ancrage de la notion de « biens communs » dans les formations professionnelles en matière de numérique.

mardi 27 août 2013

Droit de l’information : Wiki de questions-réponses

Essentiel pour les webmasters, internautes, mobinautes, médias en ligne, associations, institutions, entreprise… Connaître le Droit de l’information !
L’ADBS (association des professionnels de l’information et de la documentation) propose un Wiki Droit de l’information pour répondre aux principales questions sur cette thématique.

Mode collaboratif oblige, plusieurs rédacteurs spécialistes du Droit répondent à cette Foire Aux Questions qui rappelle des principes, mais ne vise pas à se substituer à un conseil juridique.

La « flipped taxonomie » ou l’inversion de la taxonomie des compétences

Marcel Lebrun est enseignant à l’Université catholique de Louvain à Louvain-la-neuve, dans la partie francophone de la Belgique.
Il est connu en tant que techno-pédagogue, ce qu’il définirait comme « quelqu’un qui essaie d’associer les promesses du numérique avec une École qui doit évoluer avec la société ».
Le thème de la prochaine Université d’été de Ludovia, « imaginaires et promesses du numérique en éducation » l’a beaucoup inspiré et il nous développe sa pensée sur plusieurs épisodes ; dans ce troisième volet, il est question de "Flipped Taxonomie"...

Que sont les « Biens communs numériques » ?

Ni bien privé, ni bien public, un « commun » c’est :
• une ressource
• gérée par une communauté de partage qui s’auto-organise pour placer cette ressource en bien commun, en gérer les conditions d’accès, et pour la protéger contre les différents risques qui la menacent.
Penser les communs du numérique c’est se donner le pouvoir de penser collectivement la culture numérique et la transmission des connaissances, se donner le droit de décider et d’agir socialement sur l’environnement informationnel de demain.

La fracture numérique est au ministère !

Lundi 10 juin, 15 h, lycée Diderot Paris. Vincent Peillon présente, devant un aréopage vieillissant — on cherche en vain les élèves — un premier point d’étape de l’entrée de l’école dans l’ère du numérique.

Il y a tant et tant à dire sur l’ensemble des propositions faites et qui sont  rassemblées dans ce joli document feuilletable. Vous ne trouverez guère de grandes nouveautés ni de surprises, à l’exception peut-être de la bonne idée de la création d’une direction du numérique dont la mise en œuvre sera confiée à Catherine Bizot. Autant vous dire que c’est, à mon humble avis, la meilleure idée et le meilleur choix qui soient. Cette inspectrice générale est la seule de ses confrères, et c’est assez désolant, à avoir une vision juste et moderne des enjeux du numérique et de la nécessaire éducation aux médias, à être capable aussi de donner plus de consistance et d’ambition dans les programmes à la littératie ou aux humanités numérique et médiatique.

Guide GreenIT en contexte pédagogique

L’informatique verte (GreenIT) est un enjeu éducationnel de taille pour réduire son empreinte énergétique et prendre soin des ressources environnementales.
Educa.ch, Institut suisse des médias pour la formation et la culture, a réalisé en mars 2013 un guide pédagogique librement téléchargeable à destination du monde de l’éducation :
GreenIT & École : Ménager l’environnement et les ressources grâce aux TIC

Les TICE ne changent pas la pédagogie, elles invitent seulement à la questionner

On a trop souvent associé par lien de causalité les TICE et la pédagogie.
Ainsi, il y aurait de nouvelles pédagogies avec les TICE. C’est devenu un allant de soi, presqu’un lieu commun en tout cas une évidence pour nombre de personnes, en particulier celles qui ne connaissent l’acte d’enseigner et d’apprendre qu’à partir de leur expérience d’enfance et de jeunesse. C’est aussi une évidence pour nombre de zélateurs, marchands, promoteurs des TIC, que celles-ci vont améliorer la pédagogie, la changer etc…
En fait cette illusion d’optique vient du fait que les TIC sont d’abord un intrus dans une situation d’enseignement qui s’en est longtemps passée (quelques centaines d’années)  Parce qu’elles dérangent, elles seraient vecteur de changement, de nouveauté, voire d’amélioration. C’est en fait un imaginaire qui s’exprime ici, imaginaire qui fait se rejoindre des évolutions techniques (souvent considérées comme bonne pour l’homme a-priori) présentées comme innovantes et porteuses d’avenir avec des pratiques sociales, en particulier l’enseignement qui leur pré-existe.
Or cette pratique de l’enseignement que chacun a pu connaître en tant qu’élève a laissé des traces dont la plus significative est le sentiment d’écart que la situation scolaire introduit avec le monde réel, le monde de la famille, de la rue. Rappelons ici que cet écart a été voulu par les fondateurs du système scolaire tant le monde réel était médiocre dans sa capacité à « conduire hors de » à « élever » l’humain pour reprendre l’étymologie du terme éduquer.

lundi 26 août 2013

Projet de loi sur l'École : le gouvernement ne donne plus la priorité au libre

Stop ! Pour le futur service public du numérique éducatif, le gouvernement ne veut plus faire du libre une priorité. Après avoir laissé silencieusement passer un amendement en ce sens au Sénat, Jean-Marc Ayrault a visiblement prêté l’oreille à l’industrie du secteur qui craignait ce nouveau cap.

« Avec le numérique, le prof se recentre sur le cœur du métier »

Interview Entretien croisé avec le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, qui veut accroître la place de l’ordinateur à l’école, et le philosophe Michel Serres.
Par Véronique Soulé

L'école de demain

TIC à l'Institut
Journal de bord, portant sur l'intégration des TIC en classe: Web 2.0, TBI, etc.

L'École de demain, le virage nécessaire pour répondre aux réels besoins d'un élève du 21e siècle
Allocution de Nancy Brousseau, Coordonnatrice des services d'enseignement de la Fédération des établissements d'enseignement privés

Point d'étape de l'entrée de l'École dans l'ère du numérique

Rappel de la stratégie présentée le 13 décembre 2012, ce qui change à la rentrée dans les classes, la logique de conception et de mise en œuvre partenariale, le soutien à la structuration de la filière et une loi d’orientation, le panorama de l'offre de services numériques disponibles à la rentrée 2013.

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale a présenté un premier point d’étape de l'entrée de l'École dans l'ère du numérique, lundi 10 juin 2013 au lycée Diderot à Paris, en présence de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique.

Retours sur les rencontres participatives mousTIC 2013

Les rencontres mousTIC (mise en œuvres des usages sociaux des TICs) un événement participatif autour de la coopération et du partage ont eu lieu les 27, 28, 29 mars 2013 à Montpellier.
Voici un petit retour sur cet évènement atypique qui mêle conférences, usages collaboratifs, interventions artistiques, et explore de nouvelles façons de travailler et vivre ensemble.

Du brise-glace au hackaton, le co-créatif renouvelle le brainstorming

Avez-vous déjà entendu parler de "barcamp", de "world café", de "forum ouvert" ou de "hold-up"?

Car il s’agit là de techniques d’animations de réunions, de rencontres ou d’ateliers qui renouvellent le format et les méthodes généralement utilisés pour discuter et stimuler la créativité collective. De quoi mettre fin au syndrome de réunionite aigüe dont souffrent certaines organisations ?

Un guide de méthodes participatives

Voici un guide gratuit et très complet qui donne des pistes pour initier un processus participatif.

Il comprend une description détaillée de 13 méthodes participatives et précise leur utilité, les différentes étapes à suivre, les bonnes pratiques et le budget nécessaire.

De la craie à l’ardoise numérique, le pas est franchi avec enthousiasme à Boulogne-sur-Mer !

Boulogne-sur-Mer, sa côte d’Opale, ses 45 000 habitants et beaucoup de bateaux de pêche !
Ses 22 écoles, ses 9 groupes scolaires… et ses ardoises numériques ! Ainsi peut-on mettre en avant cette grande nouveauté qui, depuis 1 an, a investi l’école Duchenne-Quinet pour une expérimentation menée avec BIC Education, en concertation étroite avec l’Education nationale et la collectivité. Retour sur l’arrivée de cette « petite nouvelle » dans un monde jusqu’à présent « à pédagogie traditionnelle ».

Une pédagogie (inter)active grâce aux outils numériques

Les grandes écoles utilisent les technologies de partage et de mise en réseau pour susciter l’interaction entre professeurs et élèves.

Le temps du professeur dispensant son cours magistral est révolu. Enfants du numérique, les étudiants prennent leurs cours sur ordinateur, travaillent en réseau, ont accès à leurs cours sur des plates-formes virtuelles. Les écoles misent sur les technologies de partage et de mise en réseau pour créer de l’interaction entre élèves et professeurs, développer des pédagogies actives, gagner en visibilité.

Stratégie numérique : Devauchelle : Le moment du basculement est venu

"Nous sommes dans cette phase de basculement".

Le 10 juin, le ministre de l'éducation nationale devrait présenter la nouvelle "stratégie numérique" qu'il veut impulser. En préparation de cette journée, le Café pédagogique demande à des experts et à des acteurs d'analyser la situation présente du numérique pédagogique et de faire des propositions. Bruno Devauchelle revient pour nous sur 30 années de "plan informatique" pour dresser un tableau plutôt optimiste des perspectives du numérique éducatif.

SOCLES « Services Ouverts de Cours Libres en Sciences »

Unisciel, l’UNIversité des SCIEnces en Ligne, annonce la création d’un dispositif complet et unique de soutien à la formation à distance, avec une offre de plus de 3 000 heures de contenus pédagogiques scientifiques pour le niveau licence, la plus riche actuellement.
Son nom : SOCLES pour « Services Ouverts de Cours Libres en Sciences ». Il s’agit de répondre à l’objectif du Ministère de l’Enseignement Supérieur : mettre 20 % des cours des universités françaises en ligne d’ici 2017.

Un dispositif qui sera ouvert à tous, que ce soit en formation initiale ou continue. A partir de celui-ci, seront proposés et accessibles par le biais d’Unisciel (niveau 1) ou des établissements (autres niveaux) quatre niveaux de formation ou d’accompagnement.
Créé en 2007, Unisciel, Université Numérique Thématique, est aujourd’hui le plus important portail français de contenus scientifiques (Mathématiques, Physique, Chimie, Informatique, Sciences de la Vie, de la Terre et de l’Univers) pour le niveau licence. 38 établissements (universités et grandes écoles) adhérent actuellement à cette UNT et s’associent au montage et à la mise en place  de SOCLES, qui sera disponible à partir du 1er septembre 2013.

Faut-il laisser tomber l'allemand, le chinois ou l'espagnol et faire code informatique seconde langue ?

La question de l’apprentissage de langages informatiques à l’école fait son chemin.
C’est le sens du projet Code.org qui mobilise des stars du web et des nouvelles technologies pour inciter à l’enseignement de lignes de code aux têtes blondes outre-Atlantique. En France, le patron de Free, Xavier Niel, tenait des propos similaires lors de sa conférence annonçant son projet d’école informatique gratuite.

Atlantico : Un récent rapport de l’Académie des Sciences préconise l’enseignement de l’informatique en tant que matière à part entière dans l’Éducation Nationale. Faut-il aller plus loin et enseigner les langages informatiques dans les écoles et établissements du secondaire ?
Quels peuvent être les avantages pour les élèves d’apprendre à coder ?