dimanche 30 juin 2013

De la jeunesse, de l’adolescence, des adultes et des TIC en général…

La segmentation des thèmes de travail, des objets de recherche entraîne le risque d’une vision partielle d’un thème, où au moins un risque d’analyse tronquée d’un fait. La question de l’adolescence fait partie de ces objets de travail, de réflexion, qui peuvent amener à ce type d’approche.
La lecture du livre, passionnant et à recommander à tous les éducateurs, de Davide Le Breton « Une brève histoire de l’Adolescence » (JC Béhar éditeur, 2013) n’échappe pas, au moins partiellement à ce choix de centration qui tend à occulter des éléments de contextes qui mériteraient pourtant d’être pris en compte. Par contre l’entrée choisie par l’auteur, son champ principal de recherche, amène, en contrepoint à reconsidérer d’autres approches et analyses qui seraient centrées elles sur d’autres objets.
Ainsi en est-il souvent des TIC et en particulier de l’importance qu’ils ont pour les jeunes, constituant une entrée qui occulte elle-même d’autres angles d’analyse qui méritent autant, voire davantage d’être pris en compte. Entre équilibre et déséquilibre, il nous faut accepter de signaler ce qui nous semble important et aussi mettre en exergue les points d’ombres qui nous semblent insuffisamment développés.

Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

Le labo de langues, un outil « multifonctions » qui permet aux enseignants de « se retrouver » dans leur métier et de faire progresser leurs élèves, tout naturellement. N’est-ce-pas là, la clé de la réussite de tout enseignement ?

Preuve en est à Jean XXIII, ensemble scolaire de Montigny-lès-Metz où nous avons rencontré Michel Larrory, chef d’établissement converti au numérique, Cécile Loizeau et François Dillinger, respectivement enseignants d’anglais et d’allemand en classes préparatoires.

Éduquer aux écrans ?

On entend souvent parler de l’éducation à l’écran.

C’est comme la voiture : il y a ceux qui l’utilisent parce qu’ils doivent vraiment se déplacer, il y a ceux qui aiment l’objet et le personnalisent de façon parfois très originale, puis il y a ceux qui prennent du plaisir dans l’usage (accélération, confort…).
En usage d’écran, on a la même typologie : ceux qui allument la télé ou l’ordi pour répondre à un besoin (détente, recherche d’information, envoi d’un message…), ceux qui aiment la qualité de l’appareil, et ceux qui prennent plaisir dans son usage.

Les enfants du Net : danger ?

On me demande toujours comment je gère la relation au Net de mes enfants.
Je réponds qu’ils sont encore jeunes, Émile 6 ans (grande section de maternelle), Timothée 8 ans (CE2). Et que donc nous ne sommes pas encore entrés dans la phase critique. Mais je ne voudrais pas être confondu avec les intégristes de la déconnexion comme peut le laisser penser le reportage diffusé au JT de TF1.
Thierry Crouzet

Cinq règles d'or pour bien utiliser les médias sociaux dans vos révisions

Début avril, une chercheuse américaine du nom de Jennifer Walsh publiait une étude sur l'influence néfaste des réseaux sociaux sur le succès des étudiants à leurs examens. Selon cette étude, certaines activités digitales, comme passer du temps sur les réseaux sociaux ou surfer sur Internet, auraient une influence particulièrement négative sur la réussite des futurs diplômés.

Alors que la période des révisions bat son plein en France, les épreuves du baccalauréat débuteront le 17 juin, il semblait nécessaire de revenir sur cette étude et de pousser le raisonnement.
Le but étant de rééquilibrer le débat : si certaines activités digitales peuvent nuire à la réussite scolaire, bien maîtrisés, certains usages numériques peuvent se révéler être des armes pédagogiques redoutables.
À condition toutefois de respecter quelques règles.

L’illectronisme, nouvelle grande cause nationale ?

Alors que l’illettrisme a été déclaré Grande cause nationale 2013, son avatar numérique, l’illectronisme, toucherait 15% de la population. Mais progrès technologiques et plans d'action aidant, les spécialistes sont plutôt optimistes sur sa diminution progressive.

Selon une étude de l'Insee parue en décembre dernier, la France compte 2,5 millions de personnes illettrées. 7% des adultes de 18 à 65 ans ayant été scolarisés en France, mais ayant perdu les acquis de base, souffrent de ce handicap. C’est pourquoi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a officiellement érigé l’illettrisme grande cause nationale 2013 le 1er mars dernier.

You’ll Never Learn!

Students can’t resist multitasking, and it’s impairing their memory.

Living rooms, dens, kitchens, even bedrooms: Investigators followed students into the spaces where homework gets done. Pens poised over their “study observation forms,” the observers watched intently as the students—in middle school, high school, and college, 263 in all—opened their books and turned on their computers.

For a quarter of an hour, the investigators from the lab of Larry Rosen, a psychology professor at California State University–Dominguez Hills, marked down once a minute what the students were doing as they studied. A checklist on the form included: reading a book, writing on paper, typing on the computer—and also using email, looking at Facebook, engaging in instant messaging, texting, talking on the phone, watching television, listening to music, surfing the Web. Sitting unobtrusively at the back of the room, the observers counted the number of windows open on the students’ screens and noted whether the students were wearing earbuds.

Enseignement à distance, a t-on vraiment évolué en 10 ans ?

Le site edudemic.com propose un retour en arrière sur ces dix dernières années pour comprendre où nous en sommes sur l’enseignement en ligne et comment cela est-il perçu par la communauté éducative.

Dire merde aux parents, c’est dire merde à l’école

L’école va mal, c’est pas faux. En fait elle va mal surtout dans les collèges et un peu moins dans les lycées, surtout dans les zones en crise et moins dans les banlieues chics.
Mais enfin, c’est vrai, globalement les tensions montent dans les salles de classe, dans les salles des profs et dans les cours d’écoles.
Un billet publié sur Rue 89 en témoigne, rageur, plein de colère... et il ne va pas faire avancer les choses.

La propriété intellectuelle, c’est le LOL !

Hier grâce @Skhaen (merci à lui !), nous avons été invités, Thomas Fourmeux et moi, à faire une présentation sur le Copyright Madness dans le cadre de Pas Sage en Seine 2013.

Pierre-Joseph Proudhon avait dit « La propriété, c’est le vol ! ». Nous disons aujourd’hui « La propriété intellectuelle, c’est le LOL ! » ;—)

Au risque d’infliger des dommages irréparables à notre santé mentale, nous nous sommes donc replongés dans les archives que nous avons accumulées depuis six mois, pour vous proposer une radiographie des délires et dérapages en tous genres de la propriété intellectuelle.

Voici donc ci-dessous le support que nous avions concoctés, qui se termine aussi par quelques pistes esquissées pour essayer de sortir de cette spirale délirante…

Ce que copier veut dire (Vidéos de la conférence [Lire+Ecrire]numérique)

J’avais déjà évoqué dans un billet précédent la Copy Party qui a eu lieu à la médiathèque de Rezé le 14 mars dernier et la conférence que j’avais donnée en ouverture sur le thème « Ce que copier veut dire ».

Des contenus pour le primaire sous licence libre

Edulibre école est un site de partage de contenus pédagogiques libres pour tous les niveaux de la maternelle et du primaire,  fait par et pour des professeurs d’école.

Comme toute initiative similaire, le site propose une multitude de documents pédagogiques (fiches pédagogiques, des exercices, des cours) en accès libre sur diverses matières, dont le Français, la géographie, l’histoire, les mathématiques, les sciences, les arts visuels, les TICE, la musique et même l’EPS !

Pourquoi les Français resteront nuls en anglais

L’autre jour, chez le dentiste, j’insère ma carte vitale (pas à jour, mais l’est-elle jamais ?), et le docteur voit que je suis enseignant. Il me demande ce que j’enseigne, et c’est là que j’ai eu le malheur de répondre « l’anglais  ». Quel idiot j’ai été  !

Ma banquière m’avait déjà posé la même question, et ça n’a pas manqué, les deux m’ont rétorqué la même chose  : «  Le niveau des Français en anglais est quand même vraiment faible...  ». Comme un élève à qui l’on reproche quelque chose, mon premier réflexe est de me défendre avec un «  Mais c’est pas ma faute  !  » pas très convaincant.

Les professeurs sont en première ligne pour déplorer le niveau des élèves dans leur propre matière, on s’indigne des bases qui ne sont pas acquises, parfois on se remet en question sur son enseignement, mais trop souvent on rejette la faute sur l’élève ou l’enseignant qu’il avait l’année précédente  : « Vous auriez du le voir l’année dernière  !  », un classique des phrases de profs.

Apple : Tous cools, tous différents ?

Le célèbre slogan « Think Different » de la marque à la pomme est le sujet du docu-fiction original « Apple, la tyrannie du cool ».
Il a été réalisé en 2011 par les journalistes Sylvain Bergère et Dimitri Kourtchine.

Enseigner à un grand groupe sans endormir personne

Les amphis universitaires comptent plusieurs centaines de places. Tout enseignant ou chargé de cours a donc en tête cette question : comment ne pas endormir les étudiants avec mon enseignement ?
La question est d'autant plus difficile en 2013 que les cours magistraux n'ont pas beaucoup la cote dans les médias.

Même à Thot Cursus, il nous arrive parfois de casser du sucre sur le dos de cette méthode pédagogique, même si, selon notre bonne habitude, nous nous faisons aussi l'écho de méthodes visant à l'améliorer. Car nous ne "détestons" pas le cours magistral, nous avons juste envie de le dynamiser. Surtout lorsqu'on réalise que voici plus de 30 ans, des études soulignaient déjà que l'attention des étudiants est bien plus courte qu'on ne pourrait le croire. Quand on sait que l'esprit des étudiants vagabonde après 25 minutes, on ne peut plus faire comme si ils allaient être attentifs pendant une heure ou deux.

Recettes libres, codes sources, écrivons le comment faire de nos innovations sociales

Libre, solidaires et durables des milliers d’acteurs de l’innovation sociale se retrouvent avec une envie de transformer le monde autour des valeurs de partage, de coopération, de solidarité.

C’est pour y contribuer qu’à la suite des rencontres du Forum des usages coopératifs (Brest, juillet 2012) et de Moustic (avril 2013) nous proposons une écriture collaborative qui facilite le donner à voir, le partage et la diffusion du "comment faire" de nos innovations sociales.

(Biens) communs Contours et repères

Plus qu’un concept, les biens communs constituent un cadre de pensée pour l’action.

Les politiques économiques traditionnelles (néo-classiques, keynésienne…) restent impuissantes. Les citoyens ont perdu confiance dans les institutions politiques représentatives, les corps intermédiaires et les structures économiques comme les banques.

La planète secouée de crises – aux conséquences multiples économiques et sociales autant qu’écologiques… – ne peut se réduire à une lecture binaire : marché contre État. D’autres manières de penser le développement existent, des manières plus respectueuses à la fois des humains et de la planète, plus créatives que celles que nos structures représentatives historiques nous assignent, plus coopératives que compétitives. Ces nouvelles approches ouvrent un espace pour repenser simultanément la manière de gérer des ressources, marchandes ou non (ce qui constitue le cœur de l’économie), et de s’organiser, d’inventer de nouvelles règles pour faire face aux besoins de la société (ce qui constituent le cœur de la politique).

Faire société dans la situation actuelle passe, entre autres, par la promotion, la diversification et la défense des biens communs, ou communs.

La pédagogie du bonheur

« Le métier que j’ai choisi, c’est de transmettre des connaissances.
Et la première connaissances à acquérir, c’est la confiance en soi,
et le bonheur.

Protection des contenus et gestion des droits numériques (DRM)

Après avoir montré les limites de la cryptographie dans ce domaine, la formation présente les techniques de protection logiciel et le tatouage numérique. Elle développe également l'aspect juridique du sujet ainsi éclairé et donne en conclusion les éléments de réponse à la question : est-il possible de protéger totalement des contenus ?

Paul Miller, de retour sur internet après un an de déconnexion

Le 30 Avril 2012, Paul Miller, journaliste à The Verge, a décidé de se déconnecter d’Internet pendant un an. Hier, l’homme se reconnectait et faisait un bilan de cette année passée loin du réseau.

L’année dernière, Paul Miller annonçait tenter l’expérience de vivre un an sans internet. Son point particulier : il est journaliste à The Verge, un site sur l’actualité Web et high-tech. L’homme de 26 ans (à l’époque) a donc du apprendre à travailler sans utiliser internet. L’expérience l’a obligé à appeler les gens pour les rencontrer, à consulter les livres dans les bibliothèques pour se renseigner, à ne plus avoir toutes les informations dans l’instant etc…

« J’abandonne l’une des cinq plus importantes innovations technologiques de tous les temps pour un peu de paix et de calme ». Son expérience était retracée sur le site TheVerge et permettait de suivre son avancement.

AUF, un détour par le futur

« Un détour par le futur (.pdf) », rapport de l’Agence universitaire de la francophonie sur 20 ans de formations ouvertes et à distance, inspire et rassure à la fois car on y reconnaît les situations problématiques auxquelles fait face l‘AUF, autant que l’on y discute ouvertement de la direction à prendre pour les résoudre.

Le numérique éducatif, entre innovation et contraintes (suite et fin)

J’évoquais il y a quelques jours dans ce billet certaines des contraintes externes qui ont freiné et continuent à entraver l’essor d’une école innovante qui tente d’être en adéquation avec son temps et la société numérique.
Parmi ces contraintes et ces freins, j’évoquais le rôle particulier de certains des partenaires privés au premier rang desquels il fallait placer l’édition scolaire, particulièrement revêche et rétive au progrès et au numérique.
Toujours accrochés aux modèles économiques du millénaire précédent, les éditeurs et, en particulier, ceux qui travaillent sur le secteur éducatif, ont longtemps rechigné à investir dans le numérique, différant sans cesse leurs activités recherche et développement dans ce secteur.

Michel Guillou @michelguillou


vendredi 14 juin 2013

Jeter les Creative Commons avec l’eau du Copyright ?

Framablog a publié cette semaine la traduction d’un billet intitulé « Réformons le copyright à coups de masse pour le réduire en miettes », qui m’a fait réagir et à propos duquel je voudrais apporter un contrepoint.

Ce billet a été écrit par le réalisateur américain Zacqary Adam Green, qui agit dans le champ de l’art libre. Au lieu d’une critique du copyright, comme son titre le laisse entendre, il constitue surtout une charge contre les licences Creative Commons, qu’il estime grosso-modo dénuées de toute utilité.

Le pitch de la semaine : Unishared, la prise de note collaborative

En partenariat avec la plateforme pour investisseurs Fundme.fr, le JDN présente Unishared, un service collaboratif de prise de note pour étudiants.

Swipe, le service web qui veut tuer PowerPoint

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, PowerPoint est un outil populaire et qui fédère ainsi plus de 500 millions de personnes à travers le monde, le tout pour 30 millions de présentations créées chaque jour.
Incroyable, bien évidemment, et c’est précisément ce qui a motivé les concepteurs de Swipe à se lancer sur le créneau en concevant un outil qui a pour objectif de transposer PowerPoint dans nos navigateurs web. Oui, et pas seulement d’ailleurs, puisque la grande force de Swipe, ce sont toutes ses fonctions collaboratives, des fonctions qui vont vous permettre de partager en temps réel vos présentations avec n’importe quelle personne connectée à internet.
Le tout en quelques clics, forcément.

Laissez vos enfants s’ennuyer !

À la vue d'un enfant inoccupé qui semble s'ennuyer, les adultes croient souvent lui venir en aide en lui proposant immédiatement une quelconque activité afin de le sortir de cette léthargie.
Une enquête fut menée auprès d'artistes, d'écrivains et de gens travaillant dans le domaine scientifique afin d'évaluer les conséquences de l'ennui sur les enfants. De l'avis de la Dre Teresa Belton, de l'université d’East Anglia, qui initia cette recherche, laisser les enfants s'ennuyer concourt au développement de leur créativité.

Ce qu'il arrive quand on se déconnecte vraiment

Je me suis réveillé un matin il y a environ un mois et je me suis soudainement rendu compte que j'étais au bout du rouleau. D'habitude, j'ai hâte de me rendre au travail mais ce jour-là j'ai dû lutter pour sortir de chez moi.

Les trois premiers mois de l'année avaient demandé beaucoup de travail : le recrutement d'une série de nouveaux employés pour une entreprise à la croissance rapide, la collaboration avec mes collègues pour développer plusieurs nouveaux produits, les voyages répétés et la rédaction de plusieurs documents.

L'un des principes de base du travail que nous enseignons dans notre société, The Energy Project, est que plus la tâche à effectuer est importante, plus le temps nécessaire pour récupérer sera long. Il me fallait des vacances mais ce dont j'avais réellement besoin c'était de me déconnecter totalement de tout ce qui est digital. Mon cerveau était surchargé et il me fallait du temps pour le reposer.

La compassion sur les bancs de l’école

« Il ne faut pas se demander seulement quelle planète nous laisserons à nos enfants, mais quels enfants on laissera à la planète ! » plaide le philosophe Edgar Morin.
Dans un monde qui fait de moins en moins sens, par trop de divisions, de repli et d’indifférence, remettre la compassion au cœur de l’éducation devient fondamental. Comment procéder ?
Focus sur quelques initiatives clés.

L'Ecole et l'inflation des sanctions

Le régime des sanctions peut-il nuire à l'ordre scolaire ?
C'est ce qu'a montré Benjamin Moignard, maître de conférences à l'Observatoire Universitaire International de l'Education et de la Prévention, lors d'une conférence donnée à l'Observatoire des zones prioritaires (OZP) le 24 avril.
La masse des sanctions, leur concentration sur certains élèves, le sentiment d'injustice que cela crée contribuent fortement à la détérioration du climat scolaire. Certains établissements échappent à cette inflation des peines. C'est donc que des solutions existent...

Mort aux e-trousses

« C'est mortel ! » Cette expression, demande verbivore sur un forum de Wordreference.com, « c'est vieux ou encore courant ? ». Selon LaurentK, les « c'est mortel » et « ça tue » s'entendent de loin en loin chez les ados qui leur préfèrent les « c'est fatal, c'est stylé, c'est frais et les c'est chanmé [méchant, en verlan] ». Pourtant, hier encore, mon « vieil » adolescent s'est exclamé, enthousiaste à l'issue d'une fructueuse recherche : « Internet, c'est trooooop mortel ! »

Ladite recherche portait-elle sur la nouvelle fonctionnalité gratuite de Google, baptisée « gestionnaire de compte inactif » et incorporée à la page des paramètres de Gmail, YouTube, Picasa, Google + ou encore Drive ?

Scénarios Moodle 2

Nous vous proposons une série de scénarios mettant en œuvre divers outils de Moodle2.
Ces scénarios sont pensés comme des idées d’activités pour vos cours et des illustrations des potentialités offertes par la plateforme.

Elargir les compétences à l’ère du numérique

Si le développement de l’informatique et de l’internet ont mis à portée de la main des sources documentaires très impressionnantes, ainsi que des moyens d’y accéder, seul ou à plusieurs jamais connus auparavant sous cette forme et cette quantité, alors il est probable qu’un rééquilibrage des compétences individuelles à accéder aux savoirs et à construire ses connaissances est indispensable.

L’accès aux savoirs, sous sa forme de recherche et de veille, est déjà bien développé et les référentiels se sont multipliés au cours des dernières années ainsi que les débats et propositions pour le développer. Par contre la notion de construction des connaissances, souvent moins travaillée, est particulièrement marquée par cette évolution.

Le modèle de l’apprentissage scolaire, chemin prescrit de cette construction est concurrencé par des formes nouvelles issus d’univers différents et parfois concurrents. Ainsi le monde marchand, celui de la publicité, celui des médias de masse, par exemple, ont développé des stratégies qui ont pour but d’influencer les jeunes et les adultes en leur « apprenant » des comportements, en développant chez eux des compétences qui ont peu de choses à voir avec les demandes scolaires.

L’univers familial et personnel des jeunes est marqué par le développement de stratégies qui sont aussi des marques plus ou moins formelles de ces compétences dans la construction des connaissances.

Spotted... Courrier du coeur version Facebook®

« Spotted » (repéré en français), c’est le courrier du cœur à l’heure de Facebook®. Le phénomène a commencé dans les milieux étudiants. Il s’étend maintenant aux lycées et à quelques collèges...

Il permet à tout à chacun de déclarer sa flamme de manière anonyme sous forme de poème... En cela, ça rappelle le courrier du cœur du journal « Libération » ou des « kiss and ride » du journal Metro.

Vous trouverez sur le site CToutNet la suite de l'article qui décrypte le phénomène, explique les problématiques éducatives soulevées, les incidences dans les établissements scolaires et propose des pistes de réflexion

Préparer les jeunes à faire face à la haine sur Internet

La tragédie au marathon de Boston a soulevé des questions à propos du rôle que joue Internet dans la radicalisation des jeunes et, de façon plus générale, comment on peut se servir d’Internet pour perpétuer la haine.
Au Canada, on pose des questions semblables à propos de la radicalisation de quatre jeunes étudiants de London, en Ontario, par rapport à l’attaque sur une usine à gaz qui s’est produite en Algérie en janvier cette année. Malheureusement, tout comme la haine fait partie de la vie hors ligne, elle existe aussi dans le monde numérique.

Avec ou sans l’école, Apprendre quand même !

Entre Sugata Mitra et Marcel Gauchet, on peut se demander qui a raison.
L’un part d’une expérience dans un contexte particulier de pauvreté sociale, affective et intellectuelle et l’autre part d’un contexte social marqué par l’histoire de la scolarisation. Pour chacun d’eux il convient d’aller plus loin que quelques déclarations qui peuvent paraître « fracassantes » surtout que leur médiatisation fait un effet d’amplification complexe.

Microsoft revisite l’école

Fin 2012, Microsoft France a inauguré, en banlieue parisienne, une classe « immersive », 100 % numérique. Destinée aux enseignants, cette plate-forme, unique en Europe, vise à promouvoir l’usage de nouveaux outils pédagogiques et de nouvelles méthodes d’apprentissage au profit des élèves.

Conception et fantasme : les ruses du diable

Magnifique sujet que celui des rencontres de Ludovia 2013, « Imaginaires et promesses du numérique éducatif »… C’est là une dimension trop souvent oubliée.
Pourtant l’histoire chaotique (et relativement lente au regard des progrès technologiques) de l’introduction du numérique dans le système éducatif français en est la preuve : le numérique éducatif n’est pas que l’addition d’une technique et d’une pédagogie. Il est, bien plus, une somme d’imaginaires, de promesses, d’espoirs, de craintes et d’illusions. Essayons d’y voir plus clair sur cet objet fantasmatique.

samedi 1 juin 2013

Les espaces scolaires, ouverture et limites des technos mobiles

Comment l’utilisation des objets numériques mobiles modifie-t-elle l’organisation, le temps et les espaces scolaires ?

Pour y répondre, il faut questionner en quoi les objets numériques permettent une ouverture polymorphe à l'ouverture de l'établissement au monde. Cette ouverture comporte des limites. Le piège "technicisite" est une des lites identifiées selon Nicolas Rocher IA-IPR d'histoire géographie dans l'académie de Lille en charge de l'animation de cette table ronde sur Ecritech le 11 avril dernier.