mardi 30 avril 2013

« Je est un autre », une approche quelque peu humoristique du plagiat

« Si id est peccatum, peccatum inprudentia est Poetae, non quo furtum facere studuerit. »
Térence, Prologue de l'Eunuque
 « Le commun des hommes est toujours assez clairvoyant sur certaines choses, parce que la malignité naturelle suffit pour les voir »
Baltazar Gracían, L'Homme universel

Après s'être épanché de magistrale manière sur les performances matrimoniales des castrats 1, le regretté Sixte Quint institua dans sa Bulle « Immensa aeterni Dei » du 15 février 1588 l'indispensable office de « Promotor fiscalis », dont Clément XI précisa les fonctions en 1708 2 en le rebaptisant « Promotor fi-dei ». C'est cette charge, que le vulgaire a popularisé sous le terme d' « advocatus diaboli » et que je me propose aujourd'hui d'assumer. Non que je veuille jouer la mouche du diable ou l'avocat du coche, mais il apparaît maintenant nécessaire – au nom de l'équité – d'opposer une défense aux propos univoques de cette docte assemblée, et ce ne sont pas les juristes ici omniprésents qui me contrediront.

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